Biopaludrine, rupture avec les concepts thérapeutiques usuels

Biopaludrine : rupture avec les concepts thérapeutiques usuels pour éradiquer le paludisme en Afrique

1. Contexte

  • Le paludisme cause encore ~435 000 décès/an, dont 61 % chez les enfants de moins de 5 ans.
  • Les stratégies actuelles (quinine, chloroquine, ACTs à base d’artémisinine) sont limitées par :
    • la résistance croissante du Plasmodium,
    • l’incapacité à éliminer les gamétocytes matures (formes transmissibles du parasite),
    • et des effets immunosuppresseurs des ACT à long terme.

2. Limites des traitements actuels

  • L’artémisinine et ses dérivés : efficaces à court terme, mais résistances déjà documentées.
  • Les ACT (artémisinine + autres molécules) : réduisent les symptômes mais laissent persister les gamétocytes, donc la transmission continue.
  • Les vaccins (ex. RTS,S) : efficacité limitée et parfois favorisent l’évolution de souches plus virulentes.

3. Concept de la Biopaludrine

  • Développée par les Laboratoires TBC (2020).
  • Inspirée de la polyphytothérapie alternative et combinatoire (PPTAC) : associer plusieurs plantes médicinales pour obtenir un totum thérapeutique.
  • Plantes clés :
    • Artemisia annua / afra : gamétocytocides, antipyrétiques, immunostimulantes (augmentation des CD4).
    • Zanthoxylum heitzii : action antiparasitaire et immuno-reconstituante.
    • Possibilité d’intégrer d’autres plantes africaines efficaces contre le paludisme.

 4. Mécanismes d’action

  1. Élimination des gamétocytes mâles et femelles → bloque la transmission du paludisme.
  2. Stimulation immunitaire (CD4, anticorps, cytokines) → renforcement des défenses naturelles contre Plasmodium.
  3. Action combinatoire → multithérapie qui limite le risque de résistance.
  4. Alternative locale, peu coûteuse et accessible → adaptée au contexte africain.

 

 

5. Atouts de la Biopaludrine

  1. Multithérapie naturelle → plusieurs molécules actives dans un seul extrait.
  2. Non toxique, orale et bon marché.
  3. Endogène et durable → issue de la pharmacopée africaine, valorisant les ressources locales.
  4. Perspective d’éradication → en s’attaquant à la transmission (gamétocytes), et pas seulement aux symptômes.
Retour au blog